L’aventure des Ewoks

L'aventure des EwoksUn vaisseau spatial s’écrase sur la planète Endor située dans une très lointaine galaxie. Deux passagers en sortent indemnes et partent à la recherche de leurs deux enfants disparus. Capturés par un monstre géant, ils échouent dans une sinistre tanière. Au matin, la bande pelucheuse et sympathique des Ewoks (Lucas avait tellement craqué sur ces petites bêtes dans « Le retour du Jedi » qu’il a concocté un film rien que pour eux) débarque dans le vaisseau spatial abandonné, retrouve les deux lardons enfermés dans des placards et les emmène dans leur village d’Ewoks avant de tenter une expédition dans la tanière pour libérer les parents. C’est gentil, bien fait, les Ewoks sont craquants bien qu’un peu niais, mais les enfants adoreront. Les grands enfants aussi, qui sont prêts à s’intéresser à la vie d’un village Ewoks modèle du genre. Sans compter le combat sanglant contre un dragon de carton pâte, les araignées géantes, la bête et les abysses. Ewoks animés avez-vous donc une âme.

Natty Gann

Natty GannL’Amérique des années 30, celle de la grande dépression, des chômeurs et des vagabonds empruntant clandestinement les trains de marchandises, a été souvent montrée au cinéma, déjà à l’époque de Roosevelt. En voici une nouvelle reconstitution, dans une production Walt Disney destinée surtout aux adolescents. L’héroïne elle-même a treize ans, elle s’appelle Natty Gann et nous sommes en 1935, dans la banlieue de Chicago, où Natty vit seule avec son père sans emploi. Enfin, on lui propose de travailler comme bûcheron dans l’État de Washington. Il accepte, laisse Natty à la garde de la gérante de l’hôtel, mais bientôt la jeune fille ne peut plus supporter de vivre ainsi, loin de lui. Elle s’échappe. Et c’est une longue équipée à travers les États-Unis qui commence… Un voyage qu’elle ne fera pas seule, car elle se prend d’affection pour un loup maltraité (bonjour Croc-Blanc !) qui va l’accompagner au long de ses aventures. Scénario très simple pour un film familial dont le principal mérite est la perfection de l’évocation historique — mais aussi la présence de la jeune Meredith Salenger, touchante Gavroche qui n’a pas froid à ses (jolis) yeux !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *