Les Drakkars

Les DrakkarsLe roi Harald, souverain des Vikings, peut mourir tranquille ses fidèles sujets ont achevé de construire son bateau funéraire, un superbe drakkar sur lequel son cadavre ira rejoindre ses grands ancêtres… Mais les deux fils du comte Krok ont de grands projets : Rolfe et Orm font main basse sur le vaisseau et filent vers le Sud, partant à la chasse au trésor, la fameuse cloche d’or de Saint Jacques. Avec eux, quelques Vikings prêts à tout, et aussi la fille du roi, prise en otage. La traversée est longue et périlleuse. Enfin, voici les colonnes d’Hercule (le rocher de Gibraltar) où une mosquée abrite la cloche convoitée. Mais il y a un hic, ou plutôt deux hics. Le premier, c’est la tempête qui fait rage, et met le drakkar en grand péril. Le second, c’est le cheik maure El Mansuh, qui convoite lui aussi le trésor… La lutte sera sans merci ! Voici un film d’aventures très classique, avec la dose convenable de violence et de passion. La mise en scène est de Jack Cardiff, un honnête artisan qui fut chef-opérateur et assistant de John Ford — il en a gardé, manifestement, un sens du lyrisme et un goût de l’épopée.

Le prince et le pauvre

Production panaméenne (y a-t-il des pavillons de complaisance cinématographiques ?) des frères Salkind (après «Les trois mousquetaires» de Richard Lester et avant la série des «Superman» avec Christopher Reeve)…Le prince et le pauvre Ce film est une plaisante superproduction familiale. Adaptant une célèbre — et très morale — histoire de l’écrivain Marc Twain, «Le prince et le pauvre» raconte comment deux gamins qui se ressemblent vont, malgré eux, échanger leur place et apprendre le vrai sens de la vie. Le Londres et la cour au temps d’Henri VIII (le roi qui zigouillait ses épouses, ici interprété par Charlton Heston) sont pleins de «gentils» et de «traitres» de convention assez savoureux. Les décors sont fastueux et les scènes d’action qui ponctuent ce film-fleuve — un peu longuet — ne manquent pas de tonus. Mais, quand on repense au travail «pétillant» de Richard Lester sur «Les troismousquetaires», on se dit que la caméra de Richard Fleischer (qui a pourtant signé des bons films d’action comme « 20 000 lieues sous les mers » ou «Les Vikings»( pèse des tonnes. La direction d’acteurs est, elle aussi, très théâtrale. Mais il reste un indéniable plaisir à découvrir, dans des costumes somptueux, des stars comme Oliver Reed, Raquel Welch et Charlton Heston (déjà présents dans «Les trois mousquetaires») mais aussi Ernest Borgnine, Rex Harrison, George C. Scott, David Hemmings, la sculpturale Sybil Danning et, dans le double rôle du prince et du pauvre, le jeune Mark Lester qui restera le «Oliver» de Carol Reed, le sale gamin d’«Allez France» de Robert Dhéry et la vedette de quelques autres films. Frimousse rosâtre et toison blonde, il était le gamin friandise du cinéma anglo-saxon des années 70… Avant de grandir et de retomber dans l’anonymat.

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