Victoire à Entebbe

Victoire à EntebbeAu générique de ce film (… qui est, en réalité, un téléfilm diffusé en France comme production cinéma), il y a d’autres stars : Richard Dreyfus, Elizabeth Taylor, Anthony Hopkins, Helen Hayes, Burt Lancaster, Christian Marquand, etc. Selon le principe (et la mode) des films catastrophes ou des thrillers à la Agatha Christie… «Victoire à Entebbe» s’impose d’abord par un générique impressionnant… Même si certains des invités prestigieux se cantonnent dans un passage rapide ! Lorsque l’Amérique, Israël et le monde entier apprirent le succès de l’expédition sur Entebbe (fief du redoutable ‘di Amin Dada) pour délivrer les otages d’un détournement d’avion palestinien, ce fut l’enthousiasme : l’épopée moderne ! Le cinéma se précipita donc, à chaud, sur l’événement. Et trois films racontèrent le débarquement, dans la nuit du 30 juin au juillet 1976, d’un commando israélien et la libération des otages. «Victoire sur Entebbe» fut suivi de «Raid sur Entebbe» d’Irvin Khershner et du film israélien «Opération Thunderbolt» réalisé par Menahem Golan. Le but de l’entreprise de Marvin Chomsky (à qui on doit, entre autres, le feuilleton «Holocauste») est de recréer la réalité en la «mélo-dramatisant». Il y réussit parfaitement. Les stars du film passent à l’action avec la mâchoire serrée ou attendent leurs sauveurs avec l’œil humide.

Cause toujours tu m’intéresses

Cause toujours tu m'intéressesDivorcé de fraîche date, François (Jean-Pierre Marielle) présente le journal dans une station de radio. Par ennui, un soir, il décroche son téléphone et compose un numéro au hasard. Il tombe sur Christine (Annie Girardot), célibataire comme lui. Le premier contact est agréable. et bientôt ils prennent l’habitude de se téléphoner. Puis, ils décident de se rencontrer. Là, c’est un véritable jeu de cache-cache qui commence, parce que François, au dernier moment, se dégonfle, se fait passer pour un autre, en continuant à appeler Christine… Drame des quadragénaires esseulés ! Autrefois, ces ceux-là se seraient rencontrés grâce à l’indispensable Chasseur français. Aujourd’hui c’est le téléphone (bientôt le Minitel !). Édouard Molinaro trousse autour de ce thème une comédie psychologique sans grande prétention, qui tient grâce au métier de ses acteurs. C’est une sorte d’« Au théâtre ce soir» plus aéré, plus nerveux, plus actuel.

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