La promise

L’orage se déchaîne sur le château du baron Frankenstein. Dans son laboratoire fantasmagorique, le jeune chercheur est penché sur la table où est allongée une forme entourée de bandelettes… Les éclairs déchirent le ciel nocturne, de gigantesques étincelles électriques crépitent et la machinerie fantastique se met en marche…La promise Dès ce prologue, les admirateurs passionnés de la série Frankenstein peuvent être rassurés : le film de Franc Roddam est un hommage vibrant à ce mythe éternel… En reprenant, sans l’imiter platement et sans la caricaturer non plus, la scène désormais classique, c’est comme s’il prononçait le magique «Il était une fois » des contes de fées. La créature est une femme, c’est Jennifer Beals, la révélation de «Flash dance», et comme le veut la légende, le monstre qui l’a précédée la terrorise. Le malheureux s’enfuit, il fera le tour du monde avec un nain devenu son ami généreux. Pendant ce temps, Frankenstein, l’aristocrate hautain, étudie froidement la nouvelle femme qu’il a créée et qu’il a baptisée Eva, en toute modestie. Le parallèle entre les deux destins (qui finiront bien par se retrouver) enrichit intelligemment la vieille histoire de l’orgueilleux savant. Le film de Franc Roddam, au lieu de ressasser un thème connu, parvient à nous émouvoir et à nous émerveiller par la beauté plastique de sa réalisation. Outre la si belle Jennifer, notons la performance de Sting en Frankenstein glacé, et la présence étonnante du «monstre» Clancy Brown (qui fut depuis le méchant de «Highlander»).

Les aventures de Buckaroo Banzai

Les aventures de Buckaroo BanzaiInutile de tenter de vous raconter en quelques lignes l’histoire de ce film, tant elle fourmille de rebondissements. Sachez seulement que notre héros manufacturé sans peur et sans reproche, n’est pas seulement un héros pur et dur, il est aussi savant et neurochirurgien à ses heures perdues, leader d’un groupe de rock entre deux aventures et accessoirement défenseur de l’humanité. C’est au sortir d’une expérience, où il tentait et réussissait, à bord d’un invraisemblable bolide, à entrer dans la e dimension que Buckaroo Banzaï se trouve doublement confronté d’une part à l’ineffable Di Lizzaro, savant génial et néanmoins fêlé, et d’autre part à un groupe d’extra-terrestres rouges, renégats de la planète 10. Heureusement, Buckaroo n’est pas seul, il a ses compagnons qui valent chacun le déplacement et puis il y a les extra-terrestres noirs, ennemis jurés des rouges qui vont l’aider à essayer de sauver le monde. Y parviendront-ils ? Pour connaître la réponse, il faut voir le film et plutôt trois fois qu’une, surtout si vous êtes amateurs de loufoqueries géniales ou d’aventures dingues.

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